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mardi, juin 26, 2012

Sans faute



Ne te fie pas à l'attachement de quelqu'un qui ne t'aime que s'il t'imagine sans faute.

Dhul Nun Al Misri 

Si j’avais un ami et si je l’aimais pour qu’il me fît du bien ou parce qu’il ferait mes quatre volontés, ce n’est pas mon ami que j’aimerais, mais moi-même. Je dois en effet aimer mon ami pour sa propre bonté, pour sa propre vertu et pour tout ce qui est en lui. Je ne l’aime droitement que si je l’aime comme il vient d’être dit.  


Maître Eckhart

jeudi, janvier 14, 2010

L'amant et la maîtresse


Un homme brave et impétueux comme un lion fut pendant cinq ans amoureux d'une femme. Cependant on distinguait une petite taie à l'oeil de cette belle; mais cet homme ne s'en apercevait pas, quoiqu'il contemplât fréquemment sa maîtresse. Comment en effet cet homme, plongé dans un amour si violent, aurait-il pu s'apercevoir de ce défaut ? Toutefois son amour finit par diminuer; une médecine guérit cette maladie. Lorsque l'amour pour cette femme eut été altéré dans le coeur de celui qui l'aimait, il reprit facilement son pouvoir sur lui-même. Il vit alors la difformité de l'œil de son amie, et lui demanda comment s'était produite cette tache blanche. « Dès l'instant, répondit-elle, que ton amour a été moindre, mon oeil a laissé voir son défaut. Lorsque ton amour a été défectueux, mon oeil l'est aussi devenu pour toi. Tu as rempli ton coeur de trouble par l'aversion que tu éprouves actuellement; mais regarde, ô aveugle de coeur ! tes propres défauts. Jusques à quand rechercheras-tu les défauts d'autrui ? Tâche plutôt de t'occuper de ceux que tu caches soigneusement. Lorsque tes fautes seront lourdes pour toi, tu ne feras pas attention à celles d'autrui. »

Farid Ud-Din-Attar



Reste aveugle aux fautes des autres
Et à leurs négligences.
Vois plutôt comme tu te vautres
Vois tes propres négligences.

Le Bouddha - Dhammapada


Quiconque voit les fautes des autres est aveugle de ses propres fautes, et quiconque regarde ses fautes ne peut voir celles des autres.

Dhu-l-Nun al Misri


Lorsque ici-bas beaucoup d’amis de noble origine se sont vus parfaitement les uns les autres, quand ils ressuscitent, dans l’autre monde, cette connaissance est renforcée et ils se reconnaissent vite entre eux ; ils savent qu’ils étaient ensemble dans ce monde, et ils se réunissent avec joie. Car l’homme perd vite son ami. Ne vois-tu pas que dans ce monde, quand tu sympathises avec une personne et qu’elle te semble séduisante comme Joseph, une seule action déplaisante suffit à la faire retomber hors de ton champ de vision ; et tu perds l’ami. Le visage de Joseph devient alors un visage de loup.(…) Demain, au Jour de la Résurrection, cette essence changera en une autre essence. Comme tu ne l’avais pas bien connu ni bien pénétré dans son essence, comment pourrais-tu le reconnaître ? Ainsi il faut se voir parfaitement l’un l’autre et dépasser les qualités bonnes et mauvaises qui sont accidentelles en chaque personne et pénétrer dans sa pure essence, car les qualités que les gens se donnent en réalité ne sont pas les véritables.

(...) Quelqu’un déclare : " Je connais très bien untel, et je vais vous donner son signalement ". On lui dit : " Fais-le ! ". Il répond : " Il était mon valet de ferme. Il avait deux vaches noires. " De même, les gens disent qu’ils ont un certain ami et le connaissent bien ; et le signalement qu’ils en donnent est en vérité aussi peu éclairant que l’histoire des deux vaches noires. Un tel signalement n’en est pas un et ne sert à rien. Il faut dépasser les faits bons et mauvais de l’homme, chercher quelle est son essence et sa réalité : voilà comment on peut voir et connaître véritablement.

Jâlal ud dîn Rumî - le livre du dedans

vendredi, septembre 07, 2007

Petite brise


Peut-être aurez-vous remarqué que même dans la plus petite brise vous pouvez entendre la voix du peuplier : nous comprenons que c'est sa prière au Grand Esprit;
non seulement les hommes mais toutes les choses et tous les êtres Le prient continuellement de différentes manières.

Elan Noir

Ô Dieu, je n'écoute jamais la voix d'un animal ou le bruissement d'un arbre, le murmure d'une source, ou le chant d'un oiseau, le souffle du vent, ou le grondement du tonnerre sans trouver qu'ils témoignent de Ton unicité et signalent qu'il n'y a personne d'autre comme Toi, Toi qui est Celui qui embrasse tout, l'Omniscient.

Dhul Nun Al Msri


Les sept cieux, la terre et tout ce qu’y s’y trouve Le glorifient; Il n’y a aucune chose qui ne Le glorifie, Mais vous ne comprenez pas leur glorification. Dieu est plein de bienveillance et Il pardonne .

Coran XVII.44