La lampe s'est vidée, l'huile s'est épuisée,
La guitare s'est tue, le danseur s'est couché,
le feu s'est éteint et nulle fumée ne s'élève,
L'âme est absorbée dans l'Unique, et il n'y a plus de dualité.
Kabir
La guitare s'est tue, le danseur s'est couché,
le feu s'est éteint et nulle fumée ne s'élève,
L'âme est absorbée dans l'Unique, et il n'y a plus de dualité.
Kabir
Le sama‘ retombé – Quoi ? l’ivresse a fui
Rien ne fut réel ? tout réel s’est-il évanoui ?
Jalâl-Ed-Dîn Rumî
J'ai vidé la coupe:
Il n'y a maintenant rien d'autre
que l'extase de l'annihilation.
Jalâl-Ed-Dîn Rumî
Il n'y a maintenant rien d'autre
que l'extase de l'annihilation.
Jalâl-Ed-Dîn Rumî
Dieu m'a ravi à mon "moi" [illusoire] et m'a rapproché de mon "moi" [réel] et la disparition de la terre a entraîné celle du ciel'. Le tout et la partie se sont confondus. La verticale (tûn et l'horizontale ('ard) se sont anéanties. L'oeuvre surérogatoire a fait retour à l'œuvre obligatoire, et les couleurs sont revenues à la pure blancheur primordiale. Le voyage a atteint son terme et ce qui est autre que Lui a cessé d'exister. Toute attribution (idâfât), tout aspect (i'tibârcit), toute relation (nisab) étant abolis, l'état originel est rétabli. "Aujourd'hui, J'abaisse vos lignages, et J'élève le Miens !"
Puis me fut dite la parole de Hallàj, avec cette différence qu'il la prononça lui-même alors qu'elle fut prononcée pour moi sans que je l'exprime moi-même. Cette parole, en connaissent le sens et l'acceptent ceux qui en sont dignes ; en ignorent le sens et la rejettent ceux chez qui l'ignorance l'emporte.
Emir AbdelKader
Mawqif 7.
Puis me fut dite la parole de Hallàj, avec cette différence qu'il la prononça lui-même alors qu'elle fut prononcée pour moi sans que je l'exprime moi-même. Cette parole, en connaissent le sens et l'acceptent ceux qui en sont dignes ; en ignorent le sens et la rejettent ceux chez qui l'ignorance l'emporte.
Emir AbdelKader
Mawqif 7.
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